Régine Dautry présente les techniques de base de l’art oratoire ainsi que la prise de…
Pratique pour garder en tête les points importants. Les participants à la soirée ont réalisé en direct cette prise de notes collaborative lors de la soirée pyjama du FLE sur Zoom.
Le thème abordé est : “La vie d’enseignant indépendant, c’est comment ?”
Merci pour ce travail collectif !
insatisfaction par rapport au public.
les horaires gruyères
le français n’était pas la priorité de mes clients
pas super relation avec mes supérieurs
précarité, contrats à la limite de la légalité, insoutenable sur le long terme
Annabelle : une formation cuisine
Amandine : le déclic administratif, il faut que je produise une facture
impossibilité d’accepter d’autres propositions à cause du salariat
La transition s’est faite progressivement même si à un moment il a fallu trancher
Pourtant il faut être conscient que la vie d’entrepreneur n’est pas “ un long fleuve tranquille” On doit faire face à de nouveaux obstacles ( administratifs, d’organisation,) etc
Annabelle donne quelques pistes pour trouver des solutions plus particulièrement dans des organismes ou des associations (couveuse / coopérative proposant des CAPE : contrat d’appui au projet d’entreprise).
Amandine souligne cet aspect un peu frustrant de la solitude et explique qu’à Nantes plusieurs personnes se rejoignent en une sorte de coworking : “bande de freelances” cela permet de mettre en commun leurs problèmes
Annabelle a pu rejoindre une association 60000 rebonds qui s’occupe de personnes en attente de reconversion (après une liquidation). Il est donc important de demander de l’aide.
AVANTAGES :
Choisir ses clients en s’orientant vers un type de “ clients” (terme choisi quand on est à son compte)
Choisir ses horaires
retrouver le plaisir d’enseigner (ce qu’on veut, quand on veut, avec qui on veut)
Au fil du temps, on se forme à d’autres compétences par exemple apprendre à prospecter pour trouver des clients.
INCONVÉNIENTS :
Annabelle tempère les avantages mais donne quelques exemples.
Une des difficultés est aussi pour elle le fait de devoir “ se vendre “ et ne pas cesser de démarcher alors qu’en étant professeur cet aspect n’existe pas.
Corentin souligne que c’est le cas de nombreux métiers
Amandine explique qu’il est difficile de dire non à des propositions tout azimut . Elle ajoute que l’avantage est aussi économique car elle peut ajuster ce qu’elle “veut” gagner et comment elle peut gagner. Bien sûr, il faut se former aux questions administratives
L’importance de choisir avec qui travailler.
pouvoir choisir ses horaires,
avantages: gagner en liberté, pouvoir être mobile,
Des compétences chronophages qui mangent du temps de travail en préparation et en cours de français !
Amandine
Annabelle :
Camille :
Camille :
Amandine :
Annabelle
Camille : https://frances-en-linea.com/
Amandine : s’est informée sur Internet et Google ; se méfier des sites officiels (comme les impôts). Ne pas hésiter à investir de l’argent (banque pour auto-entrepreneur), quelques dizaines d’euro.
Là où on ne met pas d’argent, on met du temps ! Analyser ses faiblesses et ce qui va être chronophage.
Annabelle : pas toujours les bonnes réponses sur Internet ou auprès des organismes administratifs : toujours reposer la question 3 fois et recouper les réponses ! Chaque situation est individuelle (notamment pour le choix du statut : auto-entrepreneur, couveuse d’entreprises…). Bien insister auprès de tout le monde.
Annabelle : non, et on a une fiche de salaire (avantages pour emprunts et locations à la banque).
Amandine : a été contactée directement quand travaillait à l’IF d’Espagne comme coordinatrice pédago : elle recevait les délégués des maisons d’édition. Elle a monté un événement de formation et le lien s’est fait de la sorte.
Mais on peut les contacter directement, par exemple “Maison des langues” via leur adresse mail, pour participer à la création d’un manuel, un cahier d’activité, un guide pédagogique…
Annabelle : travail pour les Presses Universitaires de Grenobles, a fait des méthodes. Elle travaillait à l’époque au CUEF de Grenoble et on lui a proposé de collaborer.
A notamment fait A Table de 2017.
Les PUG sont toujours ouvertes aux propositions en cas de projets
Camille : à force d’assister à des formations pour les profs de FLE, a rencontré des gens, gardé des contacts et a été contactée. Elle animait un blog avec une collègue de FLE à l’époque et a participé avec cette collègue à la rédaction d’un guide pédagogique.
Camille : elle met en ligne des contenus et est en lien direct avec le client. C’est un travail très différent d’une maison d’édition : elle choisit son contenu, le met sur une plateforme intégrée à son site (ex : Moodle) sous formes de modules, cours et exercices. C’est à la carte.
Pas d’adaptation aux contraintes d’un livre qui a déjà été écrit.
Annabelle : non, mais je cherche !
Camille : non, du tout. Contrairement à ce qu’on peut croire, ce n’est pas parce qu’on est prof en ligne qu’on a plein de logiciels ; elle fonctionne au papier et informatise sur Excel et Word.
Amandine : oui, c’est pareil.
Pour le Café du FLE, Corentin utilise le logiciel de suivi client : pipedrive (lien affilié qui double la période d’essai gratuite dans la page des bons plans du Café du FLE) Ensuite compter : 15-20 euros par mois
Camille : on fait ses armes grâce aux premières expériences, positives comme négatives. Elles permettent de montrer ce qu’on est prêt à accepter ou non, et à se sentir plus légitime aussi.
Amandine : elle n’aurait pas du tout imaginé et ne savait même pas que ça existait
Annabelle : n’aurait pas envisagé et ne regrette pas du tout d’avoir été salariée et d’avoir travaillé au CUEF de Grenoble, a appris beaucoup auprès de ses collègues. Ne se serait pas sentie de se lancer.
Camille : ne fait pas vraiment partie des critères pris en considération.
Amandine : quand faisait passer des entretiens d’embauche en Espagne, regardait un diplôme (enseignement, CAPES, FLE…) mais surtout de l’expérience, et que ça connecte bien avec les personnes.
Amandine : alimente son compte instagram, mais les institutions la contactent car elles ont envie d’offrir une formation. Mais ce ne sont pas les institutions qui la suivent sur les réseaux sociaux…
Camille : surtout sur les réseaux sociaux car les personnes qu’elle cherche à atteindre s’y trouvent, et le bouche à oreille
Annabelle : va bientôt suivre une formation pour avoir une réponse à ces questions ! Sinon sur FB, Instagram un petit peu.
Camille : tout est possible, mais fonctionne par forfaits et blocs d’heures. N’a pas fermé la porte à ses anciens clients et c’est différent en entreprises ou avec les particuliers ; il faut s’adapter aux projets.
On a des frais… et on ne les déduit pas.
Annabelle : c’est l’intérêt de la couveuse ou de la coopérative, quand on débute on peut réduire ses frais.
Ce n’est pas le statut idéal pour optimiser ses frais (transports…) : en cas de frais, il faut vraiment se renseigner sur le statut idéal.
Amandine : on n’a pas de comptable en auto-entreprise, les comptables ne peuvent pas facturer un service d’expertise comptable ! Seulement des conseils très ponctuels.
Regarder les dépenses et les recettes : quand les dépenses dépassent 30-40% des recettes, il faut changer de statut.
Camille : ce n’est pas toujours nécessaire de se spécialiser. Pour elle, c’est venu lors de conversations (“avec qui t’as envie de travailler”, “c’est mieux si ton client a des valeurs qui ressemblent aux tiennes”).
Amandine : je n’ai pas de spécialité, ça peut être vu comme un point négatif (“je ne suis spécialiste de rien”).
Annabelle : la cuisine, la langue… ça a toujours été un peu là et s’est mélangé. Et une formation s’est présentée au Pôle emploi.
Question finale : combien facturer une heure de cours pour que ce soit rentable ?
Annabelle : a trouvé un chiffre, mais chacun doit faire ce travail. Il faut savoir ce qui se pratique et de combien on a besoin pour vivre sa vie.
Camille : prendre en compte les jours travaillés, les jours de vacances sur l’année, voir combien il faut et avec quoi on est satisfait. Les critères sont très différents d’une personne à l’autre. On peut travailler moins et avoir plus de temps ou inversement, pour anticiper.
Amandine : s’est demandé “combien je voudrais gagner par mois pour vivre convenablement sans souffrir”
Avoir de la trésorerie de côté pour faire face aux périodes de creux.
Canva, H5P