Pour celles et ceux qui se trouvent loin de Paris, voici la prise de note lors du café pédagogique (par Clé Formation) sur la formation linguistique des migrants.
Depuis le 1 er janvier 2013, il y a un niveau de langue exigé pour la naturalisation.
« Le FLI ne concerne que les adultes, les enfant sont pris en charge par l’éducation nationale ».
« Il faut un niveau B1 oral. »
« Ce n’est plus un fonctionnaire de la préfecture qui décide du niveau linguistique. C’est la fin de la naturalisation à la tête du client ».
« Il y a eu une polémique, le mot de flicage était employé mais le texte de loi est là et en tant qu’enseignant il faut maintenant s’emparer de la pédagogie, de la démarche »
« Si on donne la naturalisation, il faut s’assurer que les migrants sont en mesure de vivre leur vie de citoyen ».
« Le DILF favorise le renouvellement du titre de séjour »
« Il n’y a pas de niveau FLI, il y a une démarche pédagogique FLI »
« Il faut que les parents puissent gérer le cahier de texte des enfants. Il ne faut pas que les enfants aient leur parent en charge »
« Le DILF s’adresse à des personnes alphabétisées »
« Notre système scolaire n’est pas mieux mais il est comme ça »
« Les parents doivent savoir que le travail des enfants se fait aussi à la maison »
« Parfois, les apprenants décrochent durant le cours. Elles pensent à autre chose. Il y a des personnes traumatisées, elles peuvent avoir perdu des proches sous les bombes »
« Le formateur doit toujours penser à sa bienveillance »
« La bienveillance c’est aussi la disponibilité. Je t’aide pour te rendre autonome »
« Apprendre, c’est avoir du courage. C’est reconnaître, à l’âge adulte, de ne pas encore avoir les connaissances nécessaires à la situation présente. »
« Pour le DILF, il faut donner des méthodes pour passer l’examen : passer une question, situer la marge, tourner la page, certaines choses évidentes ici ne le sont pas forcément. »
« Les apprenants vont peu à peu gagner en efficacité dans le cadre d’un examen. »