Fiches pédagogiques FLE gratuites. Alléluia, voilà un site de partage documentaire pensé pour connaître un…
Mutualiser, partager, constituer une base pédagogique commune permet aux enseignants de gagner du temps de préparation et a d’autres avantages.
Penchons-nous sur Google Drive. Ce service en ligne propose de l’espace gratuit et facilite la vie d’une école de langues.
Les fiches pédagogiques de l’école sont hébergées en ligne par Google Drive. Le Drive d’une école de FLE devient sa caverne d’Ali Baba. Les documents peuvent être hébergés, améliorés, utilisés en ligne.
Les enseignants qui le souhaitent peuvent aussi garder un dossier synchronisé sur leur ordinateur ou leur smartphone/tablette . Ce dossier permet à l’enseignant de consulter les fiches pédagogiques sur son équipement même lorsqu’il n’est pas connecté à internet.
Google héberge gratuitement des gigaoctets de documents. Profitons-en car c’est tout à fait suffisant pour le fonctionnement d’une école de langue.
La collaboration en salle des profs et l’entraide entre collègues ont toujours existé. Le partage en ligne est le prolongement numérique de cette pratique déjà établie.
Ah quel bonheur. On cherche une compréhension orale pour le niveau A2, alors on va dans le dossier A2 >> compréhension orale. Et hop 🙂
Les données sont sauvegardées en ligne. Si les clés USB sont perdues, les disques durs cassés, les classeurs brûlés, l’ipad volé, la salle des profs attaquée par un monstre :), au moins, les fiches pédagogiques resteront intactes.
Quand une personne corrige une fois une faute qui s’était cachée, c’est toute l’équipe des enseignants qui en tire les bénéfices dans la durée. Les fiches s’améliorent.
Le problème des pièces jointes, c’est que les gens travaillent parfois sur des versions différentes d’un même document. Ceci engendre ensuite du travail rébarbatif de fusion des versions.
Avec Google Drive, on se transmet un lien et on est certain que tout le monde a sous les yeux le même document dans sa version la plus aboutie.
Le directeur pédagogique peut estimer que constituer des fiches pédagogiques est un travail conséquent. Il peut travailler avec quelques enseignants porteurs de ce projet. Il rémunérera les enseignants pour ce travail ou leur proposera une décharge de cours pour compenser ces heures de travail.
Si tous les enseignants alimentent la base, il veillera à l’équilibre du nombre des contributions. Pour donner du sens à sa démarche, il pourra s’appuyer sur le fait que tout le monde gagnera du temps lors de la préparation des cours.
Il est pertinent de convenir de cette évolution lors d’une réunion d’équipe.
C’est l’occasion de définir les documents qui ont vocation à être partagés et ceux qui ne le seront pas. Souvent, les enseignants auront le sentiment de céder leur propriété intellectuelle, notamment si des documents ont été préparés avant l’entrée dans l’école où il travaille actuellement. Il faut définir un fonctionnement qui conviendra à tous.
Mettre en ligne son travail , c’est souvent sortir de ses habitudes. On peut avoir peur d’être jugé. Le rôle du directeur pédagogique est de maintenir une bienveillance continue. Chaque débat sur un document est l’occasion de l’améliorer. Au final, c’est comme Wikipedia, on dispose de contenus colectifs, ouverts et améliorés. Tous le monde y gagne.
Le temps d’usage est l’allié de ce projet de mutualisation.
Pour mutualiser dans une école, il vaut mieux concrétiser rapidement un petit objectif.
Par exemple :
“Allez hop, pour mardi prochain, tout le monde met en ligne deux fiches pédagogiques sur le google drive de l’école.”
Alors, c’est parti ? 🙂