Le FLE, c'est aussi une affaire de super-héros.
Lorsque l’on voyage à l’étranger, dans la panoplie du français “type” : il y a la baguette, le romantisme, le parfum, les fromages, la ronchonnade, la tour Eiffel et la grève.
Parfois même, nous donnons raison à “cet imaginaire” qui fait toujours son grand retour.
Demain, moment rare : le secteur privé et public organisent une grève unitaire.
Voici l’équation : conjuguer une “demande de moyens et de postes” avec 1 875 milliards de dettes.
Les enjeux : Le budget et les résultats pédagogiques d’un pays.
Et le FLE ?
Les enseignants de FLE sont ailleurs.
Les enseignants de FLE ne sont pas fonctionnaires, ne connaîtront peut-être jamais la rémunération de 30 à 70 euros nets par heure enseignée, ne savent pas si ils auront le même poste assuré à 55-60-65 ans…
Et pourtant ils vivent ! 😉
Les enseignants de FLE voient le monde, changent de pays, connaissent la débrouille, montent un restaurant, se construisent leur emploi en devenant indépendant, ont vu la variété des systèmes éducatifs, parfois changent de métier,reviennent, repartent, parlent plusieurs langues…
Les enseignants de FLE, faute de stabilité statutaire sont rarement potes avec leur banquier, mais ils peuvent vous préparer une salade du Guatemala, vous raconter un hiver au Japon ou les couchers de soleil de Bali.
Et tant pis pour la grève
Petit Cheminot (La Chanson du Dimanche s02e05) par lachansondudimanche