Langage "djeuns" : reportage de terrain ! "Mais oui, mais oui, l'école est finie" pour…
Au cours de son apprentissage, l’élève est amené·e à passer différentes formes d’ évaluation dans le but de vérifier si les objectifs définis par l’enseignant·e sont atteints.
Il est important de préciser qu’une évaluation n’est pas obligatoirement notée. Son objectif premier est d’aider l’élève à savoir ce qui est acquis et ce qui ne l’est pas. A contrario, une note doit être systématiquement justifiée et expliquée à l’élève.
De manière générale, il existe trois formes d’évaluation qui correspondent à trois moments distincts de l’apprentissage, à savoir :
Elle se situe avant la séquence d’apprentissage, et permet de faire le point sur les acquis et les connaissances de l’élève. Elle permet également à l’enseignant·e d’établir son programme d’enseignement.
Exemple : L’élève passe un test de connaissances à la rentrée pour fournir un état des lieux.
Un outil d’évaluation en ligne tel qu’un Test de Positionnement en Langues (TPL) permet d’évaluer les connaissances en langues. Il le fait selon le Cadre Européen de Référence pour les Langues. Ce référentiel définit trois niveaux (A pour un utilisateur élémentaire, B pour un utilisateur indépendant et C pour un utilisateur expérimenté). Ces trois niveaux sont subdivisés en six niveaux allant du A1 au C2.
Le TPL évalue principalement quatre compétences : la compréhension écrite, la compréhension orale, la production écrite ainsi que la grammaire. Des exemples peuvent inclure la conjugaison, le lexique ou encore la structure de la phrase . Une fois que l’élève a complété le test, elle·il obtient un aperçu de son niveau linguistique et peut être ainsi redirigé·e vers un cours de langue adapté à son niveau.
Elle a lieu pendant la séquence, et permet à l’élève de repérer ses erreurs, ses lacunes. Elle permet à l’enseignant·e de réguler, d’adapter ses prochaines séquences d’apprentissage selon les résultats de l’élève afin de l’accompagner vers sa réussite.
Exemple : l’élève est interrogée à l’écrit ou à l’oral sur la séance précédente ou en fin de séance.
Elle se trouve au terme d’un apprentissage, et permet à l’élève de vérifier si elle·il a atteint les objectifs fixés par l’enseignant·e et de se positionner par rapport à la classe. Pour l’enseignant·e, cette évaluation établit un bilan final en vue d’une orientation et/ou de délivrer une certification, un diplôme.
Exemple : l’élève passe plusieurs contrôles terminaux pour valider son année et obtenir son diplôme universitaire.
Selon l’objet, l’évaluation peut être normative, c’est-à-dire que l’élève est évalué·e puis classé·e par rapport aux autres élèves.
Exemple : l’élève obtient une note de 16 et se retrouve en tête parmi les meilleurs de la classe.
L’évaluation peut être également critériée, c’est-à-dire que l’élève est évalué·e indépendamment des autres. Cette dernière se base sur l’écart entre ce qui est principalement attendu, recherché et la prestation de l’élève. Ainsi elle renseigne sur le niveau de performance effectué par l’élève seul·e.
Exemple : l’élève est capable d’expliquer des connaissances linguistiques. Si elle·il a atteint cet objectif, elle·il peut passer à une étape d’apprentissage supérieure.
En résumé, chaque évaluation à sa propre finalité et il est ainsi nécessaire de varier les types d’évaluation pour un dispositif pédagogique plus approprié en tenant compte de l’élève, de l’enseignant·e ou encore de l’institution.